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Guy LARMANJAT - Question au DG de l’ARS relative à la démographie médicale - Session février 2023

SESSION DE L’ASSEMBLÉE DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE L’AIN

LUNDI 06 FÉVRIER 2022


QUESTION DE GUY LARMANJAT AU DOCTEUR GRALL

RELATIVE À LA DÉMOGRAPHIE MEDICALE



Monsieur le Sous-préfet,

Monsieur le Directeur général de l’Agence régionale de Santé (ARS),

Madame la Déléguée départementale, Monsieur le Président, et chers collègues,


Monsieur le Directeur général, merci de vos propos liminaires et puisse l’État central s’inspirer de votre longévité en poste. Un ancien Président de la République disait « il faut savoir donner du temps au temps ». Merci depuis 6 ans d’être dans la continuité des relations avec nous, élus locaux, au service de nos concitoyens.


Tout d’abord, merci à notre collègue Alain Chapuis pour être intervenu sur la non couverture de nuit du secteur Valserhône pour la garde ambulancière.


Nous sommes tous ici pleinement conscients que les dix prochaines années correspondront à un pic de départ en retraite de médecins avec un renouvellement des professionnels qui ne sera pas assuré. C’est face à cette pénurie que l’Agence régionale de santé, mais aussi les collectivités doivent s’engager et se réinventer pour permettre à nos concitoyens d’accéder enfin aux soins dont nombre d’entre eux sont déjà malheureusement privés.


À ce jour, les infirmiers et infirmières peuvent déjà soulager la médecine de ville de tout un ensemble de tâches chronophages. C’est au cœur de notre canton de Valserhône - que je représente avec ma collègue Anne-Laure Olliet excusée - que s’est créé le concept de Binôme médical. Ici, l’infirmière ne remplace pas la médecin dans le travail qui lui est propre, mais, au contraire, la décharge des activités rituelles d’accueil, de contrôle, de prévention, de vaccination, de gestion administrative, mais aussi d’accompagnement. L’infirmière peut également prendre en charge les patients arrivant en urgence au cabinet pour une plaie, pour réaliser un électrocardiogramme permettant d’évaluer un potentiel accident cardiaque, etc... Ceci permet au médecin de se concentrer sur son cœur de métier : le diagnostic médical.


La docteure Françoise GUILLEMOT et ses infirmières salariées en ont fait un exemple qui a fait ses preuves depuis 2014 !


Depuis lors, ce cabinet reçoit 30% de patientèle supplémentaire, de quoi prendre en charge de nouveaux patients sur le territoire bellegardien.


Imaginez si nous répétions ce modèle bellegardien dans tous les pays de l’Ain ? Avec l’accord de l’ARS, eu égard aux difficultés du Département à recruter des médecins, il serait possible de recruter des infirmiers et infirmières afin de les déployer dans les cabinets médicaux et ainsi augmenter le nombre de patients accueillis.


Monsieur le Directeur général, vous souhaitez que nous adaptions notre système de santé en s’appuyant sur des innovations. Aussi, je vous remercie de votre attention.

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