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Guy LARMANJAT - Question au Président relative au logement et à la SEMCODA - Session juillet 2022

SESSION DE L’ASSEMBLEE DU CONSEIL DEPARTEMENTAL

DE L’AIN

LUNDI 4 JUILLET 2022


QUESTION AU PRESIDENT DE GUY LARMANJAT

RELATIVE AU LOGEMENT ET A LA SEMCODA



Monsieur le Président, Mes chers collègues,

Mesdames et Messieurs,


Satisfaction ce matin de voir que notre bailleur historique Dynacité est encore en capacité de s’engager dans des programmes intéressants bien que nous ne retrouvons pas la dynamique que nous avions mise en place par le passé.


Malheureusement, les dernières réformes liées à la loi ELAN ont profondément réduit les capacités financières des bailleurs sociaux. Une division parfois par 5 de la construction a été constatée lors des conférences de territoires. Chiffre corroboré par ceux du plus gros bailleur, la SEMCODA qui est passée d’un rythme de 2000 logements par an à seulement 400.


Le logement est un droit fondamental et maitriser le niveau des loyers demeure la meilleure solution apportée au pouvoir d’achat des ménages.


En politique, rien ne peut se faire sans la confiance. Or c’est cette confiance qui est questionnée lorsque l’on lit dans la presse le mode de rémunération des directeurs de la 3ème société d’économie mixte de France dont le Département est l’actionnaire principal.


Découvrir qu’une part variable, fut-elle indicée, est devenue la règle, nous parait totalement incompréhensible, voir choquant, dans la mesure où le plan de redressement drastique de la SEMCODA devait immanquablement amener de meilleurs résultats.


Par ailleurs, la convalescence financière de la SEM ces dernières années, l’absence d’intéressement aux salariés depuis 2019 entre en dichotomie totale avec cette part variable de la rémunération liée entre autres à l’amélioration de l’autofinancement. Autofinancement qui ne peut que s’améliorer lorsque l’on vend du patrimoine…


Ce qui interroge le plus, c’est cette décision du Conseil d’administration de la SEMCODA qui aura, au printemps dernier, sous une autre présidence, décidé d’augmenter le plafond de cette part variable. Voilà un élément que nous ne comprenons pas, d’autant plus qu’aucun salarié n’a reçu d’intéressements.


Ainsi, nous croyons comprendre pourquoi les portes du conseil d’administration nous ont été fermées en 2015 et de nouveau en 2021.


N’est-il pas temps de mettre en place un nouveau mode de gouvernance plus ouverte et transparente ?

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